Après avoir passé une semaine en France, 3 jours à étudier et un à faire un examen, je suis partie le 22 avril pour Moscou, visiter des amis qui étudiaient là-bas cette année.
J'avais peur, j'étais stressée. J'avais mon visa (après plusieurs péripéties et 2 allers-retours à Munich), mais je ne pouvais pas vérifier les informations comme me l'a gentiment recommendé le sympathique (sentez le sarcasme ici) monsieur du consulat car tout était écrit en russe...
C'est donc avec les mains moites que j'ai tendu mon passeport au tout aussi sympathique douanier russe. Plusieurs estampes (mais aucun sourire) plus tard, j'ai pu retrouvé mes amis saine et sauve! Hourra! Depuis septembre, je n'avais vu que deux d'entre eux et seulement 2 heures à Munich. Ça faisait du bien de se retrouver!
Ils m'ont appris à lire le russe (je dis des sons mais je ne sais absolument pas ce qu'ils signifient), à compter jusqu'à 10 et à chanter une petite chanson. Ils m'ont aussi fait voir plein de choses à Moscou. La Place Rouge (de nuit c'est vraiment à couper le souffle. WOW! pas de mots...), le Kremlin, la grosse cathédrale, Lenin mort, quelques parcs... J'ai aussi goûté à plein de spécialités (le Borsch c'est délicieux!). Sans eux, je n'aurais pas autant apprécié la ville. Entre autre parce que je ne parle pas russe et que je ne connaissais, mais aussi (et surtout) parce qu'ils sont d'agréable compagnie!
Et j'ai vécu des choses extraordinaires.
La première s'est passée pendant la nuit du samedi au dimanche de Pâques. Nous étions 7 filles, vers minuit, la tête couverte d'un foulard et nous sommes allées écouter des chants dans une église orthodoxe. (En fait au début on voulait aller voir la cérémonie autour de la cathédrale, mais il y avait trop de gens...) Mais quand même, quel moment magique!
Deuxième chose extraordinaire: sonner des cloches d'églises. Oui oui, des cloches que tout le monde entend! C'est la prof de russe de mes amis qui nous a invités à son église où, seulement à Pâques, la "sonneuse de cloches" professionnelle laisse des gens essayer son métier. Pas facile je vais vous dire! Suivre le rythme et gérer les 3 groupes de cloches (2 mains et un pied sont nécessaire pour jouer du "clocher"), c'est assez complexe. Surtout pour moi. Zéro sens du rythme la fille.
Alors voilà, 5 jours remplis d'amour! Entourée de personnes qui me connaissent bien, surtout qui me connaissaient avant le début de mon aventure. Et des personnes qui on vécu des choses un peu semblable à celles que j'ai vécu cette année. Ça m'a fait tellement de bien...
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